« Que l’alimentation soit ta première médecine », comme nous le disait déjà Hippocrate dès la Grèce Antique, l’alimentation entre en première ligne de compte dans le bon fonctionnement du corps. Une alimentation équilibrée et adaptée permet de maintenir l’homéostasie du corps.
L’organisme a des besoins nutritionnels indispensables à son fonctionnement :
- Besoins énergétiques : manger, bouger, se déplacer, réfléchir…
- Besoins structuraux : fabriquer ou réparer les cellules, croissance et développement du corps et de l’organisme.
- Besoins fonctionnels : communication entre les cellules.
Ces besoins sont comblés par l’alimentation qui apporte les nutriments, vitamines et oligoéléments nécessaires. Les besoins nutritionnels de chaque personne varient en fonction de nombreux facteurs, propres à chacun : antécédents personnels, activités physiques, sommeil, pathologies, conditions socio-économiques, transit intestinal… Il est important d’en tenir compte pour établir une alimentation équilibrée, qui viendra soutenir l’homéostasie. Pour ça, il est important de faire trois repas par jour, plus une collation si nécessaire. En mangeant régulièrement, de préférence à heures fixes, pour amener les nutriments nécessaires à l’organisme de manière fluide, sans le surcharger. Amener un maximum de variétés dans l’assiette permet de manger de tout, en quantités judicieuses et ainsi apporter un maximum de vitamines, nutriments et oligoélements à l’organisme.
L’importance de l’index glycémique au quotidien
L’insuline, hormone sécrétée par le pancréas, joue un rôle important dans l’homéostasie du corps, et a un impact non négligeable sur le cycle menstruel de la femme. Cette hormone vient réguler la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang, pour s’assurer que l’organisme dispose toujours de la dose adéquate à son bon fonctionnement. L’insuline est libérée lorsque du sucre entre dans l’organisme afin d’aller le stocker dans le foie, en réserve d’énergie. À l’inverse, lorsque le corps réclame de l’énergie, du glucagon, hormone hyperglycémiante, va être sécrétée dans le but d’aller déloger l’énergie pour nourrir l’organisme. Aujourd’hui, notre alimentation moderne propose beaucoup de sucres et surtout des sucres cachés. Or, on sait aujourd’hui que le sucre est plus addictif que certaines drogues.
L’insuline a un impact direct sur le cycle menstruel, car les ovaires ont des récepteurs spécifiques à cette hormone. Quand la glycémie n’est pas stable et qu’une grande quantité d’insuline circule dans l’organisme, une partie peut venir se fixer aux ovaires qui produisent alors plus d’œstrogènes et de progestérone. À terme, une glycémie subissant de trop grandes variations peut conduire à des pathologies comme le syndrome des ovaires polykystiques ou une hyperœstrogénie, affectant alors la fertilité.
Limiter l’inflammation via l’alimentation
Le mode de vie à 100 à l’heure et l’alimentation industrielle peuvent entraîner une inflammation de l’organisme, délétère pour notre système digestif (notre première barrière de défense).
Produits raffinés, plats cuisinés, additifs, conservateurs, mode de cuisson inadaptés… notre digestion est perturbée, entrainant alors un déséquilibre de la flore intestinale. Le rôle de la flore intestinale est de filtrer les bactéries indésirables, dangereuses et pathogènes. Une bonne flore intestinale, qui fonctionne de manière optimale, permet une bonne assimilation des nutriments, vitamines et oligo-éléments et donc à une homéostasie du corps. Pour adopter une alimentation anti-inflammatoire, quelques règles sont à observer au quotidien :
- Consommer à chaque repas des légumes, crus et cuits, de préférence de saison et issus de l’agriculture biologique. Les fibres permettent de réguler le péristaltisme des intestins (le mouvement) et ainsi favorisent une bonne digestion, ce qui réduit les risques d’inflammation.
- Profiter des saveurs des épices pour agrémenter son assiette. La cannelle et le curry par exemple sont d’excellents anti-inflammatoires, les herbes aromatiques comme le thym et le persil le sont également.
- Ajouter des noix et des graines, très bonnes pour les bons lipides, mais aussi pour leur action anti-inflammatoire et protectrices contre le stress oxydatif.
- Limiter au maximum les produits industriels de type plats cuisinés ou les graisses saturées comme les viennoiseries, la charcuterie ou la viande rouge en excès.
Et les additifs dans tout ça ?
Aujourd’hui, les aliments dits modernes, industrialisés et transformés renferment bons nombres d’aliments mystérieux qui allongent les listes d’ingrédients des produits que l’on trouve dans le commerce. Additifs, conservateurs, exhausteurs de goût ou encore épaississants sont extrêmement délétères pour l’organisme. Ce sont des perturbateurs endocriniens, des produits reconnus comme cancérigènes ou encore pouvant entrainer de lourdes pathologies. Attention également aux produits issus de l’agriculture biologique, ce label ne garantit pas que certains additifs ne se retrouvent pas dans les produits industrialisés ; il est donc important de savoir lire les étiquettes des produits.
Ces produits sont à remplacer au maximum par du fait-maison pour mieux choisir et contrôler les ingrédients, leur taux de sucre et leur association. D’une manière générale, les additifs à éviter sont appelés E suivis d’un numéro sur les étiquettes des produits industrialisés. En voici quelques principaux :
- Les nitrites et nitrates : E250, E251, E252 ;
- Polyphosphates de sodium et polyphosphates de potassium : E450 ;
- Les sulfites : E221, E222, E223, E224, E225, R226, E227 ;
- Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires : E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477.
Pour un organisme, et donc un cycle féminin, en bonne santé, il ne faut pas oublier l’hydratation. « L’eau, c’est la base de la santé », sans elle, le foie ne peut travailler de manière optimale pour éliminer les toxiques et métaboliser les hormones. Les signes d’un manque d’eau sont facilement reconnaissables : bouche sèche, maux de tête réguliers, remontées acides, douleurs articulaires. Pour une bonne hydratation, il faut compter entre 1,5 et 2L d’eau par jour, de préférence faiblement minéralisée. Pour l’eau du robinet, il est recommandé de la purifier via des bâtonnets de charbon par exemple ou des billes d’argile.
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Charlotte Chabert Dron,
Conseillère en naturopathie au service des femmes 🌿